AOTEAROA, le pays du long nuage blanc

La légende raconte que lorsque les premiers Maoris naviguèrent dans les eaux tumultueuses de l'Océan Pacifique à bord de leurs gigantesques canoës, ils remarquèrent au loin un très long nuage blanc. Ils le suivirent et c'est ainsi qu'ils arrivèrent jusqu'à la terre. Ils la nommèrent "Aotearoa" le pays du long nuage blanc.


mardi 28 décembre 2010

Le pied sur l'île du Sud

Nous embarquons ce matin pour l'île du sud. A bord d'un ferry. Trois heures trente de traversée. Il a déjà ouvert sa gueule où viennent s'engouffrer les véhicules. Nos vélos, à leur tour,
sont avalés par ce géant de la mer. On leurs trouve une place. Attaches. Nous montons sur le pont. De là, vue sur la capitale qui semble écrasée face à son port plus grand qu'elle. Il fait beau. Mer calme. Longer les côtes de l'île du Nord. Puis celles de l'île du sud. Notre immense bateau file devant, trace sa route dans ce dédale de fjords verdoyants. Va-t-il passer ? Tout paraît étroit. Impressionnant.
Nous arrivons à Picton. Petite ville qui nous accueille dans
la chaleur de son soleil qui rayonne. Quiétude. Petit bout du monde. Avec son port et ses immenses bateaux. Retrouver ici des impressions déjà connues et vécues à Ushuaia. Picton a un côté un peu plus paradisiaque. Une artère principale où sont rassemblées les boutiques. Des cafés. Des Take aways, genre de fast-food dont les néo-zélandais raffolent. Le pays est confronté à un problème d'obésité due à cette alimentation bon marché et rapide. Enfants, femmes et hommes sont touchés. Par cette male bouffe. Monter la tente pour une nuit. Demain départ pour Kaikoura sur la côte est. Etape en train pour rejoindre la ville.
Au fil de notre route ici, se rendre compte que le vélo n'est pas toujours adapté. Longues distances. Beaucoup de routes Up and Down. Camions qui nous frolent. Alors utiliser d'autres transports comme le train, le bus pour aller plus loin dans cette découverte. Il n'existe pas une façon de voyager mais plusieurs façons de voir le monde. Alors s'adapter au voyage, prendre ce qu'il nous offre et ce qu'il nous apprend de nous.
S'empresser de monter dans le train. Rejoindre la plateforme
où de là notre espace de vision est ouvert. Le vent dans les cheveux. Fouettés par l'air. Le train déroule ses wagons, sinue comme une chenille.
Puis il approche de la mer. Il la longe. Tunnel.
Retrouve la mer. Couleur bleu azur. On se sent bien. Arrêt à la gare au bord de la mer. Il fait chaud. Soleil sur la peau. Nous filons avec nos vélos.
Trouver un campement. Puis se renseigner pour aller voir les baleines. Pas possible demain. C'est complet. Et le temps reste incertain. Du vent. Alors attendre après-demain. Garder l'espoir de les voir...
Aujourd'hui, balade à vélo le long de la côte. Aller voir une colonie de phoques à fourrures. On peut imaginer tout de suite la température de l'eau. Puis baignade de Bruno dans les eaux
turquoise de l'Océan Pacifique. Cela fait deux jours qu'il me disait qu'il irait se baigner !!! Température de l'eau, 13° !!! Personne dans l'eau, excepté Bruno... Quant à moi, je trempe le bout des pieds. Je rêve d'une eau à 25°...

samedi 25 décembre 2010

Noël à Wellington

Wellington, capitale qui paraît petite et dont le port semble prédominant. La ville n'a pu se développer car elle a tout autour des collines qui la limitent dans son expansion. Arrivée au lieu d'hébergement. Vieille maison en bois. Beaucoup de charme. Tout le quartier est construit ainsi. Tout au bout du chemin, elle offre un petit coin de pelouse de quoi planter la tente. On est bien. Vue sur la capitale. Poser les sacoches. Se reposer.
Un nouveau jour. Visite du musée Te Papa. Flâner dans les rues de la ville.
Maisons coloniales qui essaient de résister face aux imposantes tours modernes qui n'ont de cesse de vouloir croître.







Beaucoup de vent aujourd'hui. Le soleil nous réchauffe. Il fait bon.
Ce soir c'est le réveillon de Noël. Nous allons le fêter avant vous. Tenue de soirée avec sandales et shorts. Assis à la terrasse d'un café. Bière et frites pour commencer. Beaucoup de monde dans les rues et dans les bars. Tout le monde paraît se retrouver pour partager ce moment autour d'un verre. Puis destination le Maroc pour se retrouver autour d'un couscous et d'un tagine dans ce restaurant. Musique marocaine. Un autre ailleurs. Qu'on aime. Envie de retourner là bas.
Plus tard, toute la ville se retrouve sur la place. Au milieu, un immense sapin fait de lumières multicolores. Clignotent, changent de couleurs. Il est le seul signe de cette fête ici. Pas d'exagération. Comme un rappel.



Langue Maorie
" He taonga no te whenua me hoki ano ki te whenua "

Ce qui est donné par la terre doit revenir à la terre

vendredi 24 décembre 2010

Sur la route de Wellington

Ce matin le vent s'est levé. Nos vélos zigzaguent sur la route qui se profile devant nous. Temps gris. Cela fait cinq jours que nous roulons. Je ressens ce bien-être corporel, quand le corps s'habitue et que l'effort ne l'éprouve plus. Nos vélos avalent la route comme des gloutons. Le vent parfois nous pousse.
Bientôt nous quittons la région du Taranaki. Se retourner de temps en temps pour peut-être espérer le voir apparaître derrière son manteau de nuages. Mais rien. Seulement sa base que l'on peut apercevoir de loin. Alors imaginer le sommet, de son port érigé où il domine la mer de Tasmanie. Comme un phare au milieu de la nuit... Maintenant se faire une raison, s'en éloigner peu à peu. Tout doucement.
Au réveil, ciel bas et gris. Il pleut de plus en plus fort. S'équiper pour ne pas être mouillé. De la tête au pied. Ressembler à des êtres de plastique.
Les camions nous doublent nous offrant leur lot de pluie aussi. Continuer à rouler et espérer une accalmie. Ici, le temps change très vite. De la pluie au soleil. Du soleil à la pluie. Du vent fort. Pas vu encore de neige !!! C'est la période de l'été.
Deuxième jour que nous roulons sur une route qui n'en finit pas. Peu de choses à voir. A droite des moutons. A gauche des vaches. Des fermes. Deux êtres qui pédalent...
Troisième jour de vélo. Se lever tôt pour prendre un bus en direction de la capitale et qui part à 11h30 de Palmerston North. Nous avons 74 km à faire. Départ à 6h30 ce matin pour 4h de vélo ! Pause au bout de 40 km pour un petit-déjeuner mérité. Moment de réconfort. Puis repartir. Enfin la ville devant nous. Il est 11h. Avoir roulé pendant trois jours et faire 225 km sur une route Up and Down. Comme ils disent ici. Attendre le bus. Le voilà. Ranger les vélos dans le coffre. Nous nous installons. Repos. Fermer les yeux et s'endormir un peu...
Nous approchons de Wellington.

jeudi 23 décembre 2010

Pour laisser un commentaire

Petite info de dernière minute. Pour nous laisser un message, on a modifié quelques paramètres. Maintenant la procédure est plus simple car elle est ouverte à tous.
Alors laissez nous un petit mot...

dimanche 19 décembre 2010

En route pour le Mont Taranaki


Ce matin, 6h30, nous enfourchons nos vélos. Sensations étranges et tant attendues. Se réjouir de partir. Se lancer dans la ville à peine réveillée. L'air frais sur nos visages. Frissons. Rouler à gauche. Prendre la direction de la gare. Le train est là. Plein de couleurs, jaune et bleu. Le contrôleur nous interroge sur notre destination. Pourquoi s'arrêter à Te Kuiti, pour quoi faire ? Nous nous installons. Départ. Arrêt à la ville de Te Kuiti. Nous sommes les seuls à descendre ici. La gare est désaffectée. Un village parmi tant d'autres de pionniers. Une vieille affiche montre l'arrivée des premiers occupants. Ils sont en charrette. Le train redémarre. Ici, aux antipodes, nous roulons la tete en bas. Pas facile... En route pour approcher la région du Mont Taranaki qui culmine à 2 518 m. Montagne qui reste difficile à voir car son sommet est souvent dans les nuages.Ce qui peut confirmer le dicton local, « Si tu vois le Taranaki c'est qu'il va pleuvoir, si tu ne le vois pas c'est qu'il pleut déjà ! ». La légende Maorie raconte que le Mont Taranaki fut chassé du centre de l'île du Nord où il était autrefois installé, il y a bien longtemps de cela, à proximité du Mont Tongariro. Les deux monts se disputant les faveurs du très joli Mont Pihanga, un combat les opposa. Ayant perdu, le Mont Taranaki dut s'exiler et, pendant son voyage jusqu'à la côte, il forma sur son passage la rivière Whanganui.
Sur la route, la partager avec d'énormes camions qui traversent l'île du nord au sud. Important trafic de marchandises comme le bétail, le bois... Tout le long de la route, la flore devient de plus en plus luxuriante.
Verte et immense. Puis des fougères arborescentes géantes. Appelées aussi Ponga en Maori. Comme des arbres. Partout autour de nous. Pas ou peu de village. Ce sont des prairies immenses. Beaucoup d'élevage de moutons et de vaches. C'est la période de la tonte des moutons. Des terrains de golf ici et là. Entretenus par les moutons qui ont ce privilège. Les fermes sont isolées.
La route sinue, monte puis descend, remonte, redescend. Parfois un col. Coups de pédales. Changement de vitesses. A chacun son rythme, à chacun ses sueurs ! Le vélo laisse le temps de penser, de regarder, de rêver aussi... J'aime tout cela. Etre maître de ce qui se dessine devant soi. Se sentir en mouvement. Le voyage est-il cela, permettre à la pensée d'être libérée ?
Il pleut depuis notre départ. Pluie fine comme en Bretagne. L'eau ruissèle sur mon visage. Sensations de fraîcheur. Autour de nous, toujours ce paysage vert et luxuriant. Des fleurs partout aussi. Hortensias bleus, arums, agapanthes, fleurs blanches,jaunes, roses, une multitude. Nous continuons notre chemin. La route se rapproche de la côte. Ciel bas. Pas de montagne en vue. Peut-être demain...
S'abriter dans une petite chapelle non loin de la route. Pluie. Manger un peu. Envie d'une boisson chaude. Mais pas de café ni de station d'essence. Un homme en voiture s'arrête. Il vient à notre rencontre. Et là, il nous propose de nous emmener chez lui et nous offrir un café. Merci. Et nous voilà assis dans le pick-up de Keith qui, ensuite nous a même amené jusqu'à notre étape du soir car il se faisait tard. Moment si doux et agréable...
Ce soir, au camping, cris de partout !!! Des orques sont proches de la plage. Ils sont trois. Le plus petit saute et saute... Génial de les voir si près...
Arrivée à New Plymouth où nous faisons étape pour deux jours. Camping au bord de la mer. Plage de sable noir. Le toucher.
Pieds noirs. Imaginer le volcan en éruption. La lave. Les cendres...
Pas de baignade. L'eau est froide !
Rencontre avec Marck, néo-zélandais qui, lui aussi, voyage à vélo. Déguster une bouteille de vin rouge néo-zélandais accompagné d'un Fish and Chips, plat préféré des Kiwis.

samedi 18 décembre 2010

Auckland

Bienvenue en terre Maorie.



Aéroport d'Auckland. On ressent tout de suite une agréable sensation d'être bien tout simplement. Les gens sont attentifs et souriants. Réception des bagages et de nos vélos qui n'ont pas souffert du transport. Il faut tout de même les passer au rayon X !!! Chaleur et soleil nous plombent...
Arrivée chez Angela qui nous accueille le temps de notre séjour dans la ville (merci Julien). C'est son amie Zara qui nous reçoit. Notre anglais est mis à l'épreuve. De plus, les Néo-Zélandais parlent vite et ils ne terminent pas la fin de leur mot. Il faut s'adapter !
Trois jours dans la ville pour se reposer, faire des achats qui nous manquent puis réserver le train pour Te Kuiti. Bruno remonte les vélos. Préparer les sacoches. Optimiser le poids pour ne pas être trop lourd ! Pour Bruno, 30 kg de sacoches. Pour ma part, 25 kg environ... Ne pas trop y penser...
La ville est agréable. C'est la troisième ville au monde où la quiétude de vie est bien réelle. Tours nouvelles et maisons coloniales. Les dernières semblent survivre malgré tout au milieu de cette architecture moderne. Mélange d'époque et trace d'une histoire, d'une conquête de l'homme envers l'homme... D'autres semblent mourir pour devenir des fantômes...
Visite du Musée national pour tenter de saisir l'histoire et la culture Maori. Beaucoup de sculptures sur bois comme leur canöe, leur maison. Des bijoux simples taillés dans la pierre de Jade avec une symbolique pour chaque forme. Des tableaux qui montrent les tatouages des hommes et des femmes dont la forme principale est la spirale et symbolise la fougère enroulée. Les hommes sont tatoués sur tout le visage. Quant aux femmes, elles le sont sur la bouche et en-dessous seulement.
Il fait chaud. 35 °. On sort les sandales. Et ici, fêtent-ils Noël ? Quelques décorations nous le rappellent ainsi que les vitrines de magasins mais rien d'excessif ni d'abondant. Et le Père Noël arrive-t-il jusqu'ici ? Nous l'avons vu quelque part dans une rue, affaibli...

mardi 14 décembre 2010

Arrivés enfin...

Samedi 13 décembre. Aéroport de Dubai. Le temps du contrôle des sacs au rayon X avant l'embarquement. Sonnerie. Le sac de Bruno. Le foie gras ne passe pas !!! Limite autorisée pour des produits à 125 ml et nous 120 ml. Impossible de discutter. Sauront-ils apprécier ce "précieux" mets ?
Dimanche 14 décembre. Nous survolons l'Australie. Il fait encore nuit. Passons au dessus de Ayers Rock. Envie un jour de parcourir cette terre et de pouvoir rencontrer des Aborigènes. Envie de relire Bruce Chatwin et le Chant des Pistes... Peut-être un jour...
Escale technique à Brisbane sur la côte est de l'Australie. Obligés de descendre de l'avion pour les deux heures qui restent avant le redécollage. A nouveau, passage au rayon X. Sonnerie ! Cette fois, ce sont les deux fourchettes qui ne sont pas autorisées car elles sont considérées comme un objet dangereux !!! Ce qui reste incompréhensible, c'est qu'ensuite à bord de l'avion, nous sommes servis pour le plateau repas et que nous avons chacun un couteau, une cuillère et une fourchette en fer !!! Alors, tous les passagers peuvent être potentiellement dangereux !!!
14h30. Cette fois, nous apercevons un bout de Nouvelle-Zélande. La ville devient de plus en plus grosse. Le sol se rapproche. Le coeur se serre. Nous sourions. Nous touchons terre. AOATEROA, nous sommes venus...

vendredi 10 décembre 2010

Escale à Dubai

Le jour se lève. Les yeux à peine endormis d'une nuit sans sommeil. Vite. Se précipiter au guichet de l'agence Emirates. Il est 9H. C'est l'ouverture. Après les évènements exceptionnels des conditions climatiques sur Paris, l'agence a décidé de nous reclasser sur un prochain vol et sans frais. Ca c'est aussi la bonne nouvelle de ce matin. A part cela, nous embarquons ce soir à 21h05 pour Dubai où nous devons passer une journée pour avoir la correspondance pour Auckland qui ne part que le samedi matin.De plus, la compagnie prend en charge les frais d'hôtel. Super, on va pouvoir enfin dormir, dormir, dormir... Au total, de Brout-Vernet à Auckland, cinq jours de voyage et une seule nuit sur un matelas.
Dubai, ville démesurée en plein désert et au bord de la mer. Nous prenons le bus qui

nous amène à l'hôtel. Hotel luxueux. Comme tout ici. Tout est gigantesque, hors échelle humaine. Tout est climatisé. De la chambre, vue sur cette ville nouvelle. Nous apercevons le haut de cette multitude de tours. Il existe même ici une piste de neige... Ce soir la température est de 35°!

Journée de repos. Se nourrir. Dormir. Tenter de reprendre un rythme naturel. Mais 9h de décalage horaire nous attendent... Défaire les bagages. Trop de poids. Bruno, plus de 4 kg et pour ma part, plus de 2 kg. La débrouille ! Se lester un maximum (dans les poches, la veste...) au risque de ressembler à un Bibendum ou bien comme Bruno en sumo. Tout cela pour éviter de payer le surplus, 5O € du kilo...

jeudi 9 décembre 2010

L'aventure du départ

Mercredi 08 décembre. Départ 11H de Brout-Vernet en voiture pour l'aéroport Charles de Gaulle. Vitesse de croisière 130 km/h. Température au sol de 17°. Temps ensoleillé.
14H30, arrivée à 70 km au sud de Paris. Vitesse de croisière moins de 10 km/h. Température au sol de 0°. Tempête de neige. Couche de 20 cm. Nous ne nous inquiétons pas. Nous avons de la marge. Avion à 21h et enregistrement des bagages jusqu'à 20h.

Une demie-heure plus tard, autoroute fermée et nous dessus. La radio annonce plus de 300 km de bouchon en région parisienne et parle de paralysie totale de tous les axes de circulation. Nous perdons le sourire un peu mais restons tout de même optimistes car il nous reste 6h pour enregistrer nos bagages...
La montre de la voiture indique successivement 18h, 20h. Le sourire a vraiment disparu car nous avons parcouru seulement 2O km en 5 heures !!! A ce moment là, nous savons que l'avion partira... sans nous... Stupeur. Quel est notre sort ?
La montre continue sa course infernale. 21h, 22h, 23h... Les douze coups de minuit sonnent quand nous entrons sur le parking de l'aéroport. L'avion était déjà parti.
Attendre jusqu'à demain matin l'ouverture des guichets. Passer la nuit sur un banc en bois dans les couloirs crachant l'air froid des climatisations. Tenter de fermer l'oeil et espérer demain...

lundi 6 décembre 2010

Préparatifs

Le départ approche et les sacoches sont à peine bouclées. Il faut que tout rentre dans 4 sacoches : deux grandes et deux petites ainsi qu'une sacoche guidon. Moment de panique quand les affaires sont étalées et que l'on se rend compte de la petitesse de ces objets. Et puis, il y a le poids que l'on doit maîtriser. Et oui...
Nous avons droit à 30 kg de bagages en soutes, le vélo inclus. En sachant que les vélos pèsent 18 kg pour Bruno et 17 kg pour moi... Il reste en moyenne 12 kg. Tout est question de mesure ou presque... Encore quelques petites bidouilles à mettre et tout devrait tenir.

mercredi 1 décembre 2010

Itinéraire

Quelque part sur les routes de Nouvelle-Zélande, de l'île du Nord à l'île du Sud...
Pour agrandir la carte, cliquez dessus.